basma
Nombre de messages : 16 Age : 30 université de : mentouri filiere : biologie année : 2013 tu est : system LMD Points : 20 Réputation : 0 Date d'inscription : 12/11/2012
| Sujet: la tige Mer 3 Avr - 11:18 | |
| La tige Le cylindre centrale contient : le péricycle, les éléments conducteurs et le parenchyme médullaire. La tige, structure primaire, est caractérisé par un rapport surface écorce / cylindre centrale inférieur à 1. 3.1 Morphologie externe 3.1.1 tige herbacée (g.95) Tige = tous organes qui portent des feuilles qu'il soit aérien ou sousterrain Tige = axe vert, mince et souple Les premières feuilles sont simples et insérées au niveau d'un n÷ud. L'espace entre 2 n÷uds = entre-n÷ud. Un n÷ud est une zone de la tige où existe un bourgeon axillaire qui peut être à l'origine d'un rameau. Les autres feuilles de ce type sont simples ou composées et insérées au niveau d'autres n÷uds. C'est à la base de chaque feuille que se forme le bourgeon axillaire. Le développement de la tige se fait grâce à l'activité d'un bourgeon appelé méristème apical ou terminal. Ce type de tige ne vit qu'une seule année. La tige est constituée essentiellement par du tissus de type parenchyme et collenchyme. Elle contient très peu de sclérenchyme. 3.1.2 Tige ligneuse Formée d'un tronc ramié à partir d'une certaine hauteur. Couleur brune et est constituée essentiellement de vaisseaux du bois et du liège. Au printemps, de l'année de germination de la graine de la plante, la tige est de type 36 herbacée. A la n de l'automne, les feuilles tombent et la tige persiste. Les bourgeons axillaires et les méristèmes apicaux seront à l'origine de rameaux avec des feuilles. En même temps, les méristèmes secondaires entrent en activit é et donnent les structures secondaires : xylème II (xyl ), phloème II (phl), liège, phelloderme. 3.2 Ramication des tiges 3.2.1 Ramication des herbacés Les tiges herbacées ne forment pas de ramications à leur base. Les bourgeons sont dormants. La ramication n'apparaît qu'à partir d'une certaine hauteur ; les rameaux les plus développées sont de bas vers le haut de la tige principale. 3.2.2 Ramication des tiges ligneuses La ramication se poursuit sur plusieurs années et aboutira à la formation d'un arbre ou d'un buisson. a.Type arbre On observe la présence d'un tronc principal et de ramications étalées à partir d'une certaine hauteur. On distingue le développement acrotone qui est obtenu lorsque le bourgeon axillaire le plus proche du bourgeon apical entre en activité pour donner des rameaux. Ex : ramication de l'érable. La tige se développe sans ramication pendant 6 à 7 ans ce qui permet la formation du tronc d'arbre. Le bourgeon terminal continue à se développer, en parallèle les bourgeons axillaires prés du sommet de la tige se rallongent obliquement. La taille des rameaux engendrés décroît à mesure qque l'on s'éloigne du bourgeon apical. Après l'acrotone, on a le développement hypotone observé uniquement au niveau des rameaux. Seuls les bougeons axillaires sur la face inférieure du rameau se développent. Le développement amphitone (ex : le sapin), donne une forme en étages à l'arbre. Les bourgeons axillaires existant sur les faces latérales du tronc se développent dans ce cas. 37 b.Type buisson Ce cas est observé lorsque le tronc est absent. Au cours de la première année, la tige se développe elle s'incline rapidement sur le sol. La deuxième année, la tige se développe peu mais forme des rameaux qui la dépassent en hauteur. Les rameaux dominants sont situés à la base de la tige principale : développement basitone et sur la face supé- rieure de la tige, pas de tiges dressées. Il existe des tiges intermédiaires entre buisson et arbre. 3.3 Structure de la tige 3.3.1 Structure primaire a.Chez les dicotylédones et les gymnospermes On observe l'épiderme puis une écorce ou zone corticale constituée d'un parenchyme peu épais. On peut trouver quelques assises supercielles de collenchyme. Un anneau de sclérenchyme continu existe dans la partie profonde de l'écorce. Ensuite l'endoderme, dernière assise de l'écorce. C'est un anneau de cellules améatique ( = sans espaces entre les cellules sans méas) ; il est formé d'une assise unique de cellule parallélépipède à rectangulaire. La paroi reste cellulosique. Les parois radiales subissent un épaississement supplémentaire en forme de cadre subérié et lignié = bande de Caspary. Au niveau des cadres, le cytoplasme et la vacuole adhèrent tellement à la paroi qu'ils ne se détachent pas au cours de la plasmolyse. Les tissus conducteurs xyl et phl I sont groupés en faisceaux criblovasculaires. Le xyl est vers l'intérieur et le phl vers l'extérieur de la tige. Enn la moelle = parenchyme formé de cellules très larges (parenchyme médullaire) entre les faisceaux criblo-vasculaires est en contact avec l'écorce. Il constitue les rayons médullaires. organisation des faisceaux criblo-vasculaires Le phl et le xyl I sont superposés dans la tige. Les éléments conducteurs du xyl n'ont pas tous le même diamètre. Les plus petits calibres sont au sommet du triangle que dessine l'ensemble des vaisseaux ligneux. Ce sont les trachéides annelées et spiralées du protoxyl = zone du xyl I qui se forme en 38 premier ; dans les tiges âgées les éléments du protoxyl sont étirés, écrasés et en voie de résorption. Les autres éléments du xyl I =métaxyl sont plus larges, d'autant plus qu'on séloigne du protoxyl. Ce sont les vaisseaux réticulés, annelés ou spiralés du métaxyl I. entre ces vaisseaux, on trouve des cellules de type sclérenchyme de petit diamètre à rôle de soutient. Au dessus du xyl on trouve le phl et enttre les deux on trouve les cellules du cambium qui seront à l'origine des structures II. Les éléments conducteurs du faisceau criblo-vasculaire se diérencient à partir d'un tissu embryonnaire = procambium. En fait dans les tiges très jeunees des faisceaux de procambium occupent la place où se situeront les faisceaux criblo-vasculaires dans la tige diérenci ée. Des morceaux de procambium subsisteront entre xyl et phl I et seront à l'origine du cambium situé entre ces deux tissus. Le phl I se diérencie avant le xyl I. La diérenciation du phl I se fait de la périphérie vers le centre de la tige = centripète. On dit également que le phl I est exarche car le protophl se diérencie prés du péricycle. La diérenciation du xyl I se fait du centre vers la périphérie de la tige = centrifuge ou endarche car le protoxyl apparaît du côté de la moelle. Pour la diérenciation longitudinale, les premiers tubes criblés apparaissent à la base de chaque faisceau. La diérenciation du protophl se fait du bas vers le haut de la tige = basifuge. Les premiers vaisseaux ligneux apparaissent à mi-hauteur de chaque faisceau criblo-vasculaire, au voisinage d'un noeud. La diérenciation du protoxyl se poursuit ensuite vers le haut et vers la base. b. Chez les monocotylédones On observe (ex la tige d'asperge : g. 128) l'épiderme puis un anneau continu de sclérenchyme qui encercle les faisceaux criblo vasculaires les plus externes. Un parenchyme médullaire ou moelle avec de nombreux faisceaux criblo vasculaires disposés en cercle concentrique. Il est très rare de les observer sur un seul cercle. La grosseur des faisceaux criblo vasculaire diminue du centre vers la périphérie de la tige. Comme chez les dicotylédones, les faisceaux sont formé d'un phloème primaire à l'extérieur et d'un xylème primaire à l'intérieur superposés. Il n'y a pas d'arc de cambium intercalé entre le phloème primaire et le xylème primaire donc pas de structure secondaire. Chez les monocotylédones,l'écorce est absente ou trés reduite et le nombre de faisceaux criblo-vasculaires est toujours supérieur à 6. Chez certaines espèces de monocotylédones, le blé, le seigle, l'avoine, le 39 riz, la tige est dressée et non ramiée, elle est très rigide avec des entres n÷uds creux et des n÷uds pleins. On parle de chaume. Les faisceaux criblo-vasculaires dans les entre-noeuds sont disposés en deux cercles à la périphérie de la tige. Dans la partie centrale se trouve une énorme lacune qui correspond à la moelle résorbée pendant l'élongation de la tige. On parle de lacune médullaire. Au niveau des n÷uds, la moelle persiste, les faisceaux criblo vasculaire sont dispersés en plusieurs cercles. c. Chez les ptéridophytes Ex : Tige de Polypode (Fig 131) La tige est souterraine, on observe un épiderme qui disparaît dans les régions adultes, un parenchyme homogène riche en amidon, des cordons vasculaires disposés suivant une circonférence irrégulière. Les faisceaux criblo-vasculaires sont diérents de ceux des phanérogames. Au centre de chaque cordon le tissu ligneux formé uniquement de trachéides est complètement entouré par le tissu criblé. Chaque cordon est limité à l'extérieur par une gaine protectrice formée de cellules ligniées.[flash][/flash] [center][img][/img] |
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hadjer abs
Nombre de messages : 1 Age : 28 université de : oran filiere : biologie année : 2015/2016 tu est : system LMD Points : 1 Réputation : 0 Date d'inscription : 04/02/2016
| Sujet: Re: la tige Ven 5 Fév - 12:09 | |
| slm svp khasni le dessin d'un tige de menthe pour le tp svp |
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