Un homme riche était au plus mal. Il prit un papier et un stylo pour écrire ses derniéres volontés.
(Je laisse mes bien à ma soeur non à mon neveu jamais sera payé le compte du tailleur rien aux pauvre )
Mais le mourant passa l'arme à gauche avant de pouvoire achever la ponctuation de son billet.
à qui laissait-il sa fortune?
SON NEVEU décide de la ponctuation suivante.
(Je laisse mes bien à ma soeur?Non!A mon neveu sera pyé le compte du tailleur.Rien aux pauvres)
Mais la soeur n'est pas d'accord.Elle ponctuerait le mot de sorte: (Je laisse mes bien à ma soeur.Non àmon neveu.Jamais sera payé le comte du tailleur.Rien aux pauvres).
Le tailleur demande la copie de l'original et ponctue à sa manière.
(Je laisse mes bien à ma soeur? Non à mon neveu? Jamais! Sera payé le compte du tailleur.Rien aux pauvres)
Là dessus, les gueux de la ville entrent dans la maison et s'emparent du billet.
Ils proposent leur version:(Je laisse mes bien àma soeur? non à mon neveu? jamais! sera payé le compte du tailleur?Rien. Aux pauvres.)
Ainsi va la vie: elle nous propos une version de l'existence sans ni vergul, c'est à nous de la ponctuer... et c'est cette ponctuation qui fera toute la différence
Entre le point d'exclamation de la vie et le point d'interrogation de la mort: tout n'est que ponctuation.